L’histoire spectaculaire d’une civilisation ancienne figée dans le temps
200 objets étonnants, dont beaucoup n’ont jamais été montrés à Toronto
À ne pas manquer : des moulages des victimes de l’éruption
Jeune femme agrafant son péplos (péplophore)
Ier siècle av. notre ère – Ier siècle de notre ère
Bronze
Avec l’aimable autorisation des Trustees du British Museum et de la Surintendance des biens archéologiques de Naples (SBAN)
Toronto (Ontario), le 11 novembre 2014 — Le Musée royal de l’Ontario (ROM) présentera la première canadienne de Pompéi : À l’ombre du volcan du samedi 13 juin 2015 au dimanche 3 janvier 2016 dans le Hall d’exposition Garfield Weston. On pourra y admirer deux cents objets évocateurs qui raconteront la tragédie de Pompéi, ville romaine ensevelie sous les cendres et les débris projetés par un volcan en éruption. Pompéi mettra l’accent sur les habitants de la ville et révélera la fragilité de la vie face aux catastrophes naturelles. Les pièces exposées – dont plusieurs seront montrées pour la première fois à Toronto – ont été prêtées par la Surintendance des biens archéologiques de Naples et les Dépôts archéologiques de Pompéi, Herculanum et Stabies.
Il y a près de 2000 ans – soit en l’an 79 – dans le sud de l’Italie, le Vésuve, volcan depuis longtemps assoupi, entrait violemment en éruption. En 24 heures, Pompéi était ensevelie sous une pluie de cendres, de débris, de boue et de gaz toxiques. Elle était enfouie depuis presque 1700 ans lorsque des archéologues l’ont dégagée, quasi intacte. L’éruption du volcan a transformé une cité romaine relativement petite en l’un des sites les plus célèbres au monde.
« Cette exposition sera, pour le ROM, l’occasion de montrer aux Torontois toute une collection d’artéfacts de Pompéi, site du patrimonial mondial de l’UNESCO. Les visiteurs y auront un aperçu de la vie dans une ville romaine et du volcan qui l’a détruite. Les catastrophes naturelles étant monnaie courante, Pompéi nous rappelle l’importance de l’histoire et ses liens avec le présent », déclare Janet Carding, directrice du ROM.
L’exposition se divise en six sections qui proposent un parcours chronologique, de la cité florissante à l’éruption du Vésuve, et racontant l’hécatombe humaine et ses répercussions.
On compte, parmi les fleurons de l’exposition, deux statues de marbre grandeur nature montrant un homme et une femme jeunes, ainsi que de magnifiques statues de dieux romains en marbre et en bronze. L’équipement de gladiateur témoigne de la popularité de ce divertissement, tandis que des outils, pièces de monnaie, balances et autres objets évoquent la vie économique de l’époque. La vie domestique des Pompéiens n’est pas en reste : leurs villas luxueuses, leurs imposantes fresques, leurs mosaïques, l’élégance de leur ameublement. Les magnifiques sculptures qui ornaient leurs jardins attestent leur goût pour le luxe, tout comme leur argenterie somptueuse et le raffinement de leurs bijoux en or et en pierres précieuses. Personne n’oubliera les plats contenant des figues et des olives carbonisées – servies juste avant l’éruption.
La scène la plus dramatique est le témoignage oculaire d’un survivant, l’écrivain romain Pline le Jeune, l’un des tout premiers à observer une éruption volcanique de façon scientifique. L’exposition rend un émouvant hommage aux nombreuses victimes de la catastrophe en exposant leurs moulages.
L’exposition est montée par le commissaire principal Paul Denis, conservateur adjoint, ROM Cultures du monde, Kate Cooper, ancienne titulaire de la bourse de recherche Rebanks en archéologie classique, et Katherine Dunnell, technicienne au Département des sciences de la Terre du Musée. Comme le déclare Paul Denis : « Pompéi compte parmi les plus grands sites archéologiques au monde. Ironie du sort, l’éruption du Vésuve a préservé une bonne partie des aspects de la vie à Pompéi même si la ville a été détruite, ce qui nous permet de mieux comprendre cette civilisation ancienne ».
Pompéi : À l’ombre du volcan sera accompagnée d’une foule d’activités pour adultes, enfants et experts. En prévision du temps des Fêtes, les membres et bienfaiteurs du ROM pourront acheter des billets avant les membres du grand public, pour qui la vente de billets en ligne débutera le 1er décembre 2014.
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Un partenariat du Musée royal de l’Ontario à Toronto et du Musée des beaux-arts de Montréal,
en collaboration avec la Surintendance des biens archéologiques de Naples
et les Dépôts archéologiques de Pompéi, Herculanum et Stabies
Coupe à vin (canthare) ornée de feuilles de lierre
Ier siècle av. notre ère – Ier siècle de notre ère
Argent
Avec l’aimable autorisation des Trustees du British Museum et de la SBAN
Mosaïque au chien (Cave canem)
Ier siècle av. notre ère – Ier siècle de notre ère
Avec l’aimable autorisation des Trustees du British Museum et de la SBAN
Bracelet serpentiforme
Ier siècle av. notre ère – Ier siècle de notre ère
Or
Avec l’aimable autorisation des Trustees du British Museum et de la SBAN
Le ROM
Ouvert en 1914, le plus grand musée du Canada consacré à la fois à l’histoire naturelle et aux cultures du monde possède six millions d’objets et abrite des galeries portant sur les arts, l’archéologie et les sciences naturelles. Le ROM est le plus important centre de recherche sur le terrain au Canada et un chef de file dans plusieurs secteurs, dont la biodiversité, la paléontologie, les sciences de la terre, l’archéologie, l’ethnologie et la culture visuelle, aspirant ainsi à enrichir notre connaissance des mondes naturel et culturel en constante évolution. Pour obtenir des renseignements 24 h sur 24, en français et en anglais, veuillez composer le 416.586.8000 ou visiter le site Web du ROM à www.rom.on.ca/fr. Billetterie électronique www.rom.on.ca
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