La famille Samuel entretient des liens de longue date avec le Musée.
Dès l’âge de dix ans, Sigmund Samuel s’adonne à la collection… de timbres. Un an plus tard, il entre dans l’entreprise familiale qui approvisionne les usines locales en métal. L’industrialisation du Canada à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle favorise la croissance de l’entreprise.
La prospérité de l’entreprise permet à Sigmund Samuel de diversifier ses activités de collectionneur. Il s’intéresse également au nouveau Musée royal de l’Ontario. Il enrichit la collection d’art grec ancien de très belles pièces et fait don d’une importante collection d’estampes, de peintures, de cartes et d’artéfacts canadiens.
Lorsque le Musée n’est plus en mesure, par manque de place, de faire justice à sa collection d’art canadien il contribue au financement d’un nouvel édifice, inauguré en 1951. Il fait construire une nouvelle aile en 1958. Les collections canadiennes n’ont cessé de s’enrichir grâce au fonds fiduciaire établi à cette fin.
En 2000, l’édifice ferme ses portes et les collections sont redéployées dans la nouvelle Galerie Sigmund Samuel du Canada, une des salles aménagées dans le cadre du projet Renaissance ROM.
À la mort de Sigmund Samuel survenue en 1962, son petit-fils Ernest Samuel et son épouse Elizabeth maintiennent la tradition familiale de philanthropie. Ils contribuent généreusement à la Campagne pour la réfection des galeries des années 1980 et 1990 afin de permettre au Musée de terminer les Galeries européennes Samuel.
Ils financent également la remise à neuf de la Galerie Currelly, achevée en 1997.
Ernest et Elizabeth Samuel ont tous deux été membres du conseil d’administration. Elizabeth a exercé la fonction de présidente de 1994 à 1997. En 2003, elle injecte 5 millions de dollars dans le projet Renaissance ROM. En reconnaissance de la générosité d’Elizabeth et du dévouement du couple Samuel, le ROM leur a dédié la Rotonde.