Study of New ‘Bone-Head’ Hints at Higher Diversity of Small Dinosaurs
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Des scientifiques découvrent une nouvelle espèce de dinosaure ayant la taille d’un chien
Son nom générique, qui signifie « dôme élevé », fait référence à la forme bombée de son crâne, d’une épaisseur de plus de 5 cm. Quant à son nom spécifique, il rend hommage à Roy Audet, fermier albertain sur le ranch duquel on a dégagé le tout dernier spécimen en 2008. Ce dinosaure bipède possédait un dôme crânien épais, un signe distinctif qui servait peut-être aussi à donner des coups de tête à ses rivaux. Il a vécu il y a environ 85 millions d’années.
« Acrolothus nous permet de mieux comprendre l’évolution des pachycéphalosaures. Bien que cette espèce soit l’une des plus anciennes de sa famille, son dôme épais est surprenant bien développé pour une époque aussi reculée, déclare l’auteur principal de l’article, David Evans, conservateur, Paléontologie des vertébrés, au ROM. Surtout, le caractère exceptionnel de ces fossiles laisse croire que nous ne faisons que commencer à saisir la diversité de ces petits dinosaures herbivores. »
Cette espèce s’inscrit dans une série de découvertes faites par MM. Evans et Ryan dans le cadre du Projet des dinosaures du sud de l’Alberta, qu’ils ont lancé dans le but de découvrir les chaînons manquants chez les dinosaures du Crétacé supérieur et d’étudier leur évolution. Ce projet met l’accent sur certains des sites fossilifères albertains riches en dinosaures primitifs, qui ont été moins étudiés en détail que ceux des célèbres badlands du Dinosaur Provincial Park et de Drumheller.
Acrotholus a été identifié par l’équipe suivante : David Evans, paléontologue au Musée royal de l’Ontario, Michael J. Ryan, conservateur, Paléontologie des vertébrés, Musée d’histoire naturelle de Cleveland, ainsi que Ryan Schott, Caleb Brown et Derek Larson, étudiants de deuxième cycle à l’Université de Toronto sous la direction de leur professeur, David Evans.
Les fossiles d’Acrotholus sont exposés depuis mai au Musée royal de l’Ontario.
Le ROM
Ouvert en 1914, le plus grand musée du Canada consacré à la fois à l’histoire naturelle et aux cultures du monde possède six millions d’objets et abrite des galeries portant sur les arts, l’archéologie et les sciences naturelles. Sa renommée internationale repose sur ses collections et sa recherche. Le plus important centre de recherche sur le terrain au Canada, le ROM mène ses activités (recherche et restauration) dans le monde entier. À l’avant-garde de projets internationaux comme le code à barres des êtres vivants, le ROM fait des découvertes permettant de mieux comprendre l’évolution de la culture et de l’environnement, et ce, à toutes les époques.
Le Musée royal de l’Ontario est un organisme du ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l’Ontario. Pour obtenir des renseignements 24 h sur 24, en français et en anglais, veuillez composer le 416.586.8000 ou visitez le site Web du ROM à https://www.rom.on.ca/fr
Le Musée d’histoire naturelle de Cleveland
Constitué en personne morale en 1920, le Musée d’histoire naturelle de Cleveland est l’un des plus grands muséums d’Amérique du Nord. Il se distingue par ses collections, sa recherche, ses programmes éducatifs et ses expositions. Possédant plus de 5 millions d’objets et spécimens, il mène des recherches d’envergure internationale dans onze disciplines. Il préserve la diversité des êtres vivants en protégeant des espaces naturels d’une superficie totale de plus de 2 200 hectares. Il favorise l’éducation sanitaire en proposant des programmes locaux et internationaux. Son Institut GreenCityBlueLake est un centre de réflexion et d’action, consacré à la création de villes écologiques et viables sur le plan de l’environnement.
Référence complète : D. C. Evans, R. Schott, D. Larson, C. Brown et M. J. Ryan. 2013. « The oldest North American pachycephalosaurid and the hidden diversity of small-bodied ornithischian dinosaurs » (Le plus ancien pachycéphalosauridé et la diversité cachée des petits ornithischiens). Nature Communications. Le 7 mai 2013
Vous pouvez consulter l’article à http://www.nature.com/ncomms/journal/v4/n5/full/ncomms2749.html