La Mésopotamie ou l’invention de notre monde
L’exposition saluée par la critique sur Sumer, l’Assyrie et Babylone FERMERA au ROM, le 5 janvier 2014
Toronto (Ontario), le 2 décembre 2013 – Exposition saluée par la critique, La Mésopotamie ou l’invention de notre monde, présentée par la RSA, société d’assurances, prendra fin au Musée royal de l’Ontario (ROM) le dimanche 5 janvier 2014.
Le monde dans lequel nous vivons est en grande partie né en Mésopotamie il y a plus de 3000 ans. Berceau des premières grandes cités de l’histoire, le pays « d’entre les fleuves » nous a donné, entre autres inventions durables, l’écriture, les codes de lois, la planification urbaine, les échanges de longue distance, les premiers empires et la bière. En collaboration avec le British Museum, ROM Cultures anciennes explore le legs de la Mésopotamie en proposant une remarquable sélection d’artéfacts – dont la plupart sont montrés pour la première fois au Canada.
L’exposition réunit quelque 170 objets des collections du British Museum. À ces artéfacts s’ajoutent ceux du ROM, du Musée de l'Institut oriental de l'Université de Chicago, du Musée d’archéologie et d’anthropologie de l’Université de Pennsylvanie et de l’Institut des Arts de Detroit. C’est là une rare occasion de voir tous ces objets précieux au même endroit. De plus, l’exposition propose aux visiteurs un survol tridimensionnel de la mystérieuse cité de Babylone.
Tout au long de l’exposition, des activités captivantes ont permis aux familles de se replonger dans l’Antiquité : depuis les Journées de l’archéologie aux conférences d’experts. Ce n’est pas parce que La Mésopotamie tire à sa fin que nous avons arrêté d’en offrir. En effet, le professeur Paul-Alain Beaulieu de l’Université de Toronto prononcera le 4 décembre une conférence en français intitulée Regard de l'historien sur la chute de Babylone en 539 avant notre ère. Le 10 décembre, dans le cadre de la conférence La conjoncture en Syrie : Crise humanitaire et destruction du patrimoine culturel Clemens Reichel, professeur à l’Université de Toronto et conservateur du ROM, et Stephen Cornish, directeur exécutif de Médecins Sans Frontières au Canada, débattent du drame humain et culturel qui secoue la Syrie. Si cette conférence est GRATUITE, il faut toutefois s’y inscrire pour y assister. Enfin, le 12 décembre, Richard Zettler de l’Université de Pennsylvanie parlera du Cimetière royal d’Ur.
La Mésopotamie ou l’invention de notre monde est accompagnée de l’exposition Catastrophe! Dix ans plus tard : Le pillage et la destruction du patrimoine irakien (présentée en anglais), qui examine la dévastation du Musée national à Bagdad, l’un des principaux musées de cultures anciennes au monde, pendant la guerre d’Irak en avril 2003. Des antiquités d’une valeur inestimable ont été alors dérobées ou détruites. De plus, le Musée avait créé une vaste base de données, accessible aux chercheurs du monde entier. Leur destruction est une perte irrémédiable pour les universitaires de tous les pays. De surcroît, le Musée n’est pas le seul à avoir été pillé. Pendant la guerre, on a saccagé de nombreux sites archéologiques irakiens et volé ou détruit des artéfacts. Créée par l’Institut oriental de l’Université de Chicago, Catastrophe! prendra également fin le 5 janvier 2014.
Le Musée fermera plus tard le soir pendant les fêtes afin que plus de visiteurs puissent voir La Mésopotamie et Catastrophe! d’ici le 5 janvier 2014. En effet, du 27 décembre au 4 janvier 2014, le ROM sera ouvert de 10 h à 20 h 30. De plus, à compter de 16 h 30, l’accès au Musée coûtera moins cher : 10 $ pour les adultes, 9 $ pour les aînés et les étudiants et 7 $ pour les enfants. Il faut toutefois payer un supplément pour visiter La Mésopotamie (voir les détails sur notre site Web). Le ROM sera fermé le 25 décembre et fermera à 17 h 30 les 26 décembre et 5 janvier. La dernière visite de La Mésopotamie commence toujours une heure et demie avant la fermeture du Musée.