Découvrir
ROMOuvert
La direction du Musée royal de l'Ontario
Le Conseil des gouverneurs du ROM
À propos du musée
Ouvert en 1914, le Musée royal de l’Ontario (ROM) fait connaître les arts, la culture et la nature du monde entier au fil des siècles. Le ROM, l’une des 10 institutions culturelles les plus réputées d’Amérique du Nord, est aussi le musée le plus important et le plus complet au Canada. Ses collections de classe mondiale réunissent plus de treize millions d’objets d’art et de spécimens naturels dans 40 galeries et salles d’exposition. Principal centre de recherche sur le terrain au pays et chef de file mondial pour ses découvertes originales, le ROM joue un rôle essentiel dans notre appréciation des arts, de la culture et de la nature. Le Musée, qui allie l’architecture de l’édifice historique et le style contemporain du Cristal Michael Lee-Chin créé par le Studio Daniel Libeskind, constitue à la fois un site d’intérêt national et une destination culturelle dynamique en plein centre de Toronto dont tous et toutes peuvent profiter.
Le projet Welcome
Le 21 août 2019, le ROM a inauguré la Place des spectacles Helga et Mike Schmidt et la Place Famille Reed sur la rue Bloor. Les visiteurs sont invités à se rassembler, à s’asseoir et à se détendre dans un cadre où musique, théâtre, débats, spectacles et autres événements sont présentés en plein air.
L’inauguration de la Place des spectacles Helga et Mike Schmidt et de la Place Famille Reed représente la troisième et dernière phase du projet d’accueil du ROM. En décembre 2017, le ROM avait achevé la première phase de son projet d’accueil en rénovant sa célèbre façade sur Queen’s Park et en rouvrant l’Entrée Weston. La phase suivante, complétée en avril 2018, offre aux visiteurs l’accès gratuit à la Galerie Daphne Cockwell consacrée à l’art et la culture des Premiers Peuples.
Dans ce nouveau projet réalisé par le cabinet Hariri Pontarini Architects, l’espace extérieur de la rue Bloor a été réinventé et transformé en un lieu public d’une superficie de 1 300 m2 reliant la Promenade des philosophes, le Cristal et la façade patrimoniale du ROM en pierre. L’espace vert regroupe des plantes vivaces et indigènes pour toutes les saisons, reflétant ainsi le mandat du ROM en faveur de la biodiversité, où le public pourra momentanément échapper à la cadence accélérée de la rue Bloor. Le projet d’accueil s’inscrit dans la vision du ROM d’ouvrir tout grand ses portes, tout en participant à la vie urbaine de Toronto et en renforçant les liens qu’il entretient avec le public.
Cette initiative bénéficie du généreux soutien de Helga Schmidt et feu Mike Schmidt, ainsi que de Nita et Don Reed. Le Musée a également reçu des dons appréciables de Hatch, Murray Frum et Nancy Lockhart, Richard Wernham et Julia West, et Flavia Redelmeier.
Le Cristal Michael Lee-Chin
L’origine de son nom
Inspiré par le mandat unique du ROM - favoriser la compréhension et l’appréciation des différentes cultures du monde et des milieux naturels -, le don extraordinaire de 30 millions de dollars de Michael Lee-Chin est à la fois un témoignage de gratitude et d’espoir : gratitude envers un envers ce pays qui leur a offert, à lui et sa famille, de nombreuses possibilités et espoir que son exemple inspire de jeunes Canadiens à réaliser leurs aspirations et à devenir des chefs de file dans leurs communautés. Le Cristal Michael Lee-Chin est nommé en reconnaissance de sa générosité exceptionnelle et de sa remarquable vision.
Du talent
Suite à un concours international qui a attiré plus de 50 firmes, le Studio Daniel Libeskind de Berlin est choisi en février 2002 pour diriger l’équipe Renaissance ROM. Né en Pologne et élevé aux États-Unis, Libeskind est un musicien accompli avant de se tourner vers l’architecture. Il a conçu des édifices partout dans le monde, y compris le Musée juif de Berlin, le Musée juif de Copenhague et l’Imperial War Museum North à Manchester.
Sur des serviettes en papier
Inspiré par la collection de minéralogie du ROM, Libeskind fait un premier croquis sur des serviettes en papier alors qu’il assiste à un mariage de famille au Musée. La structure ne tarde pas à être baptisée « cristal » en raison de son apparence.
Structure
Le Cristal Michael Lee-Chin fait partie intégrante de Renaissance ROM, le projet de rénovation et d’agrandissement du Musée. Considéré comme l’un des projets d’ingénierie les plus difficiles en Amérique du Nord en raison de sa complexité technique et de ses méthodes innovantes, le Cristal se compose de cinq prismes autoporteurs reliés à l’édifice historique par un réseau de passerelles.
Détails techniques
L’extérieur du Musée est revêtu de 25 % de verre et de 75 % de bandes d’aluminium filées et brossées. Les poutres en acier, chacune de conception et de fabrication uniques et dont la longueur varie de 1 à 25 mètres, ont été posées une à une selon un angle précis, ce qui explique le caractère insolite des murs et des plafonds des galeries. Pour l’assemblage de l’armature, il a fallu environ 3 500 tonnes d’acier et 38 tonnes de boulons, sans compter les quelque 9 000 mètres cubes de béton...
Les festivités d’ouverture
Ce fut une fête de rue dont Toronto se souviendra longtemps et le parfait coup d’envoi de l’été 2007. Le samedi 2 juin, le directeur du ROM William Thorsell et leurs excellences la très honorable Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, et M. Jean-Daniel Lafond inaugurent le Cristal Michael Lee-Chin, marquant le début d’une ère nouvelle pour le ROM.
Invités spéciaux et spectateurs se pressent sur la place du ROM, où trois scènes ont été montées devant le Cristal Michael Lee-Chin. La soirée s’ouvre sur un mot de bienvenue du directeur William Thorsell. Au programme : A World of Possibilities, un fabuleux concert de 75 minutes animé par Paul Gross.
Le ton est donné par le numéro électrisant du groupe Leahy et de la violoniste Natalie MacMaster. La soirée se poursuit avec Eva Avila, lauréate de Canadian Idol, K’naan, récipiendaire d’un prix Juno dans la catégorie rap, Deborah Cox, vedette de Broadway et chanteuse de R & B, parmi d’autres. Le compositeur David Foster, lauréat d’un prix Grammy, présente une chanson composée spécialement pour la soirée et intitulée We Can Build Anything. Le public accueille chaudement l’interprétation livrée par l’auteure-interprète Jann Arden, accompagnée d’une chorale de jeunes. Le concert se termine par un spectacle de lumières à couper le souffle, baignant le Cristal Michael Lee-Chin d’une multitude de couleurs vives.
Pourquoi s’attendre à ce que la nouvelle annexe du ROM soit du “déjà vu”? L’architecture d’aujourd’hui n’est plus l’affaire d’introvertis. Au contraire, la création d’une architecture qui sait nous parler, nous séduire et nous surprendre marque l’audacieuse renaissance de la vie civique du musée et de la ville.
Plafond en mosaïque – La Rotonde
Ancienne entrée principale du Musée, la Rotonde sert aujourd’hui aux occasions spéciales. Elle abrite l’un des trésors architecturaux du Musée : un superbe dôme en mosaïque qui émerveille employés et visiteurs depuis sa création. La Rotonde est dédiée à Ernest Samuel et à Elizabeth Samuel.
Charles T. Currelly, le premier directeur du Musée royal d’archéologie de l’Ontario, a conçu cet élément architectural dans le cadre du projet d’agrandissement achevé en 1933. Richement décoré de motifs représentant la diversité des civilisations à travers les âges, le dôme reflète la richesse des collections.
Une équipe de mosaïstes consacrera huit mois à la réalisation du dôme qui se compose d’un million de tesselles de verre vénitien colorées.
Des assemblages rouges, bleus et turquoise se détachent sur fond mordoré à la manière des magnifiques mosaïques byzantines et d’Europe de l’Est. Des bordures et panneaux géométriques encadrent des motifs floraux. Le panneau central est orné d’un passage du Livre de Job (37,7) : « Pour que chacun reconnaisse là son œuvre ».
Seize motifs illustrent la diversité des cultures et civilisations à travers les âges :
Notre histoire
À l’aube du XXe siècle, plusieurs Torontois souhaitent doter la ville d’un musée d’envergure internationale. Ils usent de leur influence pour convaincre le gouvernement de l’Ontario et l’Université de Toronto de subventionner le futur musée.
Le Musée royal de l’Ontario est créé le 16 avril 1912 par une loi de l’Assemblée législative de l’Ontario. Inauguré à 15 heures le 19 mars 1914 par le duc de Connaught, alors gouverneur général du Canada, le ROM ne tarde pas à faire la fierté de Toronto.
L’édifice de briques jaunes conçu par la firme d’architectes torontoise Darling et Pearson constitue l’aile occidentale du complexe muséal. L’édifice historique, qui longe la Promenade des philosophes, abritait à l’origine cinq musées consacrés à l’archéologie, la paléontologie, la minéralogie, la zoologie et la géologie. Son entrée principale est maintenant située rue Bloor Ouest.
À la fin des années 1920, les collections et les employés se trouvent trop à l’étroit. La construction d’une nouvelle aile s’impose. La crise économique des années 30 incite les architectes à privilégier les matériaux locaux et on sort les pelles et les pioches, sans compter les voitures attelées. Le 12 octobre 1933, le ROM inaugure un nouvel édifice construit en pierre calcaire provenant de l’Ontario, dont l’entrée principale donne sur Queen’s Park ». La presse torontoise n’hésite pas à le qualifier de « chef-d’œuvre d’architecture ».
En 1955, les cinq musées constituant le ROM forment une seule institution. En 1968, le Musée se dissocie officiellement de l’Université de Toronto et devient un organisme du gouvernement de l’Ontario.
En 1978, le ROM entreprend un projet de rénovation de 55 millions de dollars afin de répondre à l’essor de ses travaux de recherche et de collection. Le nouvel immeuble en terrasses loge un centre de conservation, une bibliothèque et des galeries. Il est inauguré en 1984 par la reine Élisabeth.
Le 3 juin 2007, le ROM inaugure le Cristal Michael Lee-Chin, un nouvel emblème de Toronto. Le Cristal marque le début d’une ère nouvelle pour le ROM, qui devient une destination culturelle et sociale de premier rang.
Les fondateurs
Mécènes, donateurs, bénévoles, directeurs et conservateurs comptent parmi les très nombreuses personnes qui ont façonné au fil des ans le Musée royal de l’Ontario.
Ils ont consacré temps et argent à transformer la vision initiale d’un musée provincial en une institution reconnue dans le monde entier pour ses collections, ses activités de recherche et ses expositions.
Nous rendons ici hommage à quelques-uns des grands bâtisseurs du ROM. D’autres noms viendront sous peu s’ajouter à cette liste qui se veut préliminaire.