Courtepointes, fabriquées au Canada au ROM dès le 29 juin

Le public est invité à découvrir de rares courtepointes des années 1850 à aujourd’hui.

TORONTO, le 19 juin 2024 – Cet été, le Musée royal de l’Ontario (ROM) présente de rares courtepointes méticuleusement confectionnées par des artisanes à travers le pays. Réunissant des pièces choisies de la collection permanente du Musée des années 1850 à aujourd’hui, l’exposition Courtepointes, fabriquées au Canada sera présentée au niveau 3 de l’aire centrale du 29 juin au 17 novembre 2024.

L’exposition comprend une vingtaine de courtepointes hors du commun transmises de génération en génération qui sont autant de témoignages de la vie au quotidien ou de moments marquants dans l’histoire du pays. Chaque courtepointe raconte des histoires faisant valoir les notions de communauté, de créativité et de réutilisation.

« Des courtepointes artisanales fabriquées par les premiers arrivants aux courtepointes richement ouvrées des créatrices autochtones contemporaines, cette exposition raconte l’histoire intime de plus de 150 ans de la vie au Canada », affirme Josh Basseches, directeur général du ROM.

Ces œuvres témoignent du savoir-faire et de l’ingéniosité qui font partie intégrante de l’art de la courtepointe. Les artisanes créent des motifs très élaborés et des agencements inédits à partir de retailles et de vêtements usagés. Plusieurs des pièces réunies dans l’exposition conjuguent différentes techniques et traditions afin de raconter l’histoire d’une famille ou de commémorer un événement important.

« Chéries par les familles et les descendants des artisanes qui les ont fabriquées, ces courtepointes sont maintenant chéries par le ROM, de dire Arlene Gehmacher, conservatrice L.R. Wilson des arts et cultures du Canada et commissaire-conseil de l’exposition Courtepointes, fabriquées au Canada. C’est un honneur pour le ROM de mettre en valeur ces trésors de famille et d’offrir aux visiteurs l’occasion unique d’apprécier l’art de la courtepointe. »

À preuve, la courtepointe à appliques fabriquée par Catharine Gage Pettit à l’occasion de son mariage à William Ira Case Jones en 1865. Elle faisait partie de son trousseau – un ensemble de linge de maison préparé par les jeunes filles en vue de leur mariage. La courtepointe à appliques était particulière en ce qu’elle était habituellement réalisée après l’annonce officielle des fiançailles. Parentes et amies de la famille travaillaient à sa confection.

Les courtepointes sont également des archives d’événements marquants de l’histoire. Kinu Murakami, une couturière de Vancouver, en Colombie-Britannique, a cousu un dessus de courtepointe alors qu’elle était prisonnière dans un camp d’internement japonais dans les années 1940. Elle a utilisé de petits carrés de soie offerts gratuitement dans les paquets de cigarettes ainsi que des retailles de kimonos japonais. Son œuvre est un témoignage éloquent de la résilience durant une des périodes les plus difficiles de l’histoire du Canada.

L'exposition s’accompagne d’une riche programmation qui comprend des conférences et des ateliers. Le Musée accueillera des artistes et des courtepointières qui s’entretiendront de leurs pratiques, ainsi que de la culture moderne et des traditions associées à cette forme d’art. Des ateliers d’une demi-journée conçus pour débutantes et courtepointières chevronnées s’articuleront autour du « patchwork », du piquage et des appliques.

Au programme le 10 juillet : Codes de courtepointe : À la découverte du chemin de fer clandestin 

Apprenez-en davantage sur la tradition fascinante des courtepointes du chemin de fer clandestin lors d’une conférence en ligne (en anglais) animée par Arlene Gehmacher (Ph. D.) avec comme invités, David Woods, conservateur de l’exposition The Secret Codes : African Nova Scotian Quilts (jusqu’au 18 août 2024 au Musée du textile du Canada), et l’artiste-courtepointière, Melinda Clayton-Patterson.

Au programme le 11 août : Patchwork contemporain : Bases de la courtepointe durable

Conçu pour les débutants avec peu ou pas de compétences de base en couture, cet atelier amusant dirigez par Arounna Khounnoraj, artiste textile bien connue et copropriétaire de Bookhou, est consacré aux techniques de couture à la main et des possibilités de conception de patchwork qui inspirent la durabilité et stimulent la créativité.

Les Membres seront les premiers à découvrir l’exposition Courtepointes, fabriquées au Canada dans le cadre de l’avant-première du vendredi 28 juin. La visite de l’exposition est comprise dans le prix d’entrée au Musée.

Cette exposition bénéficie du soutien généreux du Cercle royal des expositions.

Crédit photo : Catherine Petit Gage, courtepointe à appliques « Guirlande de fleurs » ou « Guirlande de jardin » (détail), 1865, Fruitland (Ontario), armure de coton. Don de Hattie I. et Charlotte Jones. © ROM

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Le ROM
Ouvert en 1914, le Musée royal de l’Ontario (ROM) met en valeur les arts, la culture et la nature du monde entier au fil des siècles. Les collections du ROM réunissent plus de 13 millions d’objets, des momies égyptiennes aux sculptures contemporaines en passant par les météorites et les dinosaures. Le ROM est le musée plus visité au Canada et l’une des dix institutions culturelles les plus réputées d’Amérique du Nord. Principal centre de recherche sur le terrain au pays et chef de file mondial pour ses découvertes originales, le ROM joue un rôle essentiel dans notre appréciation des arts, de la culture et de la nature. Le Musée, qui allie l’architecture de l’édifice historique et le style dynamique du Cristal Michael Lee-Chin, constitue à la fois un monument emblématique et une destination culturelle internationale.
 
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