Swapnaa Tamhane
Palais mobile
Date
À propos
Des motifs et des couleurs qui révèlent la puissance de regards neufs.
L’artiste contemporaine Swapnaa Tamhane réunit des compositions formées de multiples épaisseurs de tissu, qui remettent en question la hiérarchie traditionnelle entre l’art et l’artisanat, dans une exposition intitulée Swapnaa Tamhane : Palais mobile, organisée par le ROM.
Audacieuse et immersive, la première exposition individuelle de Tamhane présentée dans un musée se compose de trois grandes installations réalisées à partir de longues pièces de tissu de coton imprimé et brodé. S’inspirant de l’histoire très riche des textiles en Inde ainsi que des tentes utilisées comme palais mobiles dans les empires moghol et ottoman, Tamhane réinvente les structures en forme de tentes. Le matériau utilisé par l’artiste évoque l’importance patrimoniale du coton en Inde comme instrument de résistance face au colonisateur. Les visiteurs sont encouragés à découvrir, de différents points de vue, la majesté de ce flot ondulant de tissu afin de mieux comprendre et de mieux apprécier la vision de l’artiste.
Tamhane s’est associée, dans son processus créatif, à des artistes installés dans le Gujarat en Inde, y compris le teinturier et imprimeur textile Salemamad Khatri, le graveur sur bois Mukesh Prajapati ainsi que le collectif de brodeuses Qasab-Kutch. Tamhane a ponctué d’interruptions les motifs, appliqués et broderies perlées, en invitant les visiteurs à s’interroger sur les espaces vides entre ces interruptions dans la répétition des motifs.
Par sa profondeur visuelle, par la contemporanéité de son point de vue narratif ainsi que par son caractère immersif, cette exposition à la fois belle et pertinente a procuré aux personnes la visitant une expérience puissante autant pour l’œil que pour l’esprit.
Partenaires et sponsors
Cette exposition est généreusement soutenue par le Cercle royal des expositions.
Nous remercions le Conseil des Arts du Canada pour son soutien.
Les œuvres clés dans l’exposition ont été réalisées grâce au Fonds de textiles de l’Inde IARTS.