Des coccinelles, des coccinelles et encore des coccinelles

Musée royal de l'Ontario Michael Lee-Chin Crystal. Entrée de la rue Bloor.

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Article de blog

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Chaque automne, il y a une période où l'on voit beaucoup de coccinelles voler ou se rassembler. Contrairement à nos espèces indigènes qui sont adaptées aux hivers canadiens, la coccinelle multicolore asiatique(Harmonia axyridis) ne peut pas survivre à des températures inférieures à -5oC et doit trouver un endroit pour hiberner, généralement à l'intérieur. Elles repèrent les murs des bâtiments les mieux exposés au sud (comme ici au ROM) et pénètrent par de petites fentes.

Harmonia axyridiset Brenna Wells tenant des échantillons prélevés pour une exposition sur les espèces non indigènes.Photos par A Guidotti

Exposition sur les espèces non indigènes.Photos de A Guidotti

Comme elles se regroupent à l'intérieur pour hiberner, vous pouvez en trouver un grand nombre dans votre maison. Bien que vous puissiez les considérer comme une nuisance, elles ne se nourrissent pas pendant l'hiver. De plus, contrairement aux espèces indigènes, ils sont connus pour mordre si on les manipule. J'en ai tenu plusieurs et je n'ai pas encore été mordu !

Introduite intentionnellement par le gouvernement américain dans les années 1970 pour lutter contre les populations de pucerons, la coccinelle asiatique multicolore est aujourd'hui l'espèce prédominante de coccinelle en Amérique du Nord. Elle a été signalée pour la première fois au Canada en 1994. Cette espèce se présente sous une grande variété de couleurs, mais toutes ont une marque blanche en forme de M sur le pronotum (derrière la tête). Il peut n'y avoir aucun point, quelques points ou beaucoup de points, de sorte qu'il n'est pas possible de les compter pour déterminer l'espèce ! Les coccinelles sont bénéfiques. Cette espèce ne fait pas exception, car elle se nourrit de pucerons qui se nourrissent de plantes.

En revanche, il semble que cette espèce soit en train de supplanter les espèces indigènes. Des espèces indigènes autrefois communes sont devenues rares, certaines ayant même disparu. Parmi les exemples, citons la coccinelle à neuf points (Coccinella novemnotata), la coccinelle transversale (Coccinella transversoguttata) et la coccinelle à deux points (Adalia bipunctata). L'Ontario a recensé plus de 80 espèces de coccinelles, mais celle que l'on voit le plus souvent aujourd'hui est la coccinelle asiatique multicolore.

Pour enregistrer les observations de coccinelles indigènes, visitez le site www.lostladybug.org.

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