Nous nous sommes entretenus avec Matt Galloway, de la CBC, pour savoir exactement ce qui le ramène au ROM.

Par : Douglas Thomson

Q : Venez-vous souvent au musée ?

R : Oui, j'ai deux jeunes enfants. Nous venons assez régulièrement. Parfois, il y a un événement spécial, mais il arrive aussi que nous venions simplement pour nous promener. C'est un endroit idéal pour explorer - l'un des endroits où nous allons pour passer du temps dans la ville. C'est un
C'est une chose importante pour notre famille, de sortir et de se promener dans Toronto autant que possible.

Q : Visitez vous d'autres musées lorsque vous voyagez ? Avez-vous des favoris ?

R : Nous allons dans beaucoup de musées différents. Je suis fasciné par les villes, alors à Barcelone, nous avons visité le Musée de la ville, qui est l'un des plus importants pour nous. Surtout les catacombes souterraines... On y apprend beaucoup sur l'histoire de la ville où l'on se trouve. Je pense que c'est extraordinaire.

L'un des musées les plus intéressants que nous ayons visités se trouve à La Havane. Il y a un musée de la musique et des instruments de musique, et c'est incroyable. Il est rempli de curiosités bizarres que vous n'auriez jamais eu l'occasion de découvrir autrement.

Les enfants sont curieux et intéressés par les choses, surtout lorsqu'ils sont jeunes, et un musée est un endroit où nous pouvons tous aller ensemble. On repart avec le sentiment d'avoir appris un peu plus sur la culture de l'endroit où l'on se trouve.

Q : En parlant de villes et de liens culturels, la prochaine exposition sur les textiles mexicains, ¡Viva México ! en est peut-être un bon exemple.

R : L'une des choses que fait le ROM, c'est de relier les gens à la ville. J'espère que la communauté mexicaine de Toronto ressentira la même chose après avoir vu ¡Viva México ! Si vous pouvez faire des choses comme ça pour que plus de gens se sentent chez eux, vous aurez plus de gens qui se sentiront investis. Ce genre de choses peut donner aux gens un point d'entrée dans une institution vraiment importante de la ville.

Q : C'est un grand sens de l'exploration.

A : Oui, et de l'involontaire. L'idée d'être spontané et de ne pas avoir tout planifié devant soi. Pour moi, c'est le joyau d'un lieu comme le ROM.

Q : Y a-t-il des endroits au ROM que vos enfants préfèrent ?

R : Oh oui, la grotte des chauves-souris. Pendant longtemps, nos enfants ont eu peur d'y entrer. Nous faisions donc le tour de la grotte, ou nous regardions les gens sortir de la grotte. Ou bien nous arrivions à la moitié de la grotte et devions partir. Mais ils sont maintenant à l'âge où ils vont tout faire eux-mêmes, encore et encore et encore ! C'est maintenant. Mais pendant longtemps, c'était "allons à la grotte des chauves-souris, n'allons pas à la grotte des chauves-souris".

Q : Avez-vous un objet préféré au ROM ?

R : Je me souviens de la première fois que j'ai vu les oiseaux de paradis dans le Crystal. Je faisais une visite guidée pour mon travail. Nous y sommes retournés plus tard en famille et c'est l'une des choses que j'avais le plus envie de leur montrer. J'ai été fascinée par la façon dont les oiseaux balaient les escaliers. C'est censé être quelque chose que l'on voit en passant, mais j'aime que les gens s'arrêtent pour les regarder.

Q : Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui n'a jamais visité le ROM ?

R : À bien des égards, on peut voir le ROM de l'extérieur et de l'intérieur. Si vous vous tenez à l'angle de la rue Bloor et du chemin Avenue, sous la bonne lumière, vous pouvez regarder à l'intérieur et voir la vie à l'intérieur du bâtiment. On peut voir les dinosaures, mais aussi les gens qui se déplacent. On a vraiment l'impression qu'il y a une effervescence à l'intérieur. Ensuite, on entre dans le bâtiment et il y a un sentiment d'animation auquel on ne s'attend pas, un sentiment réel qu'il y a toute cette vie différente dans le bâtiment.

Lorsque nous y allons, nous passons par les endroits familiers, la grotte des chauves-souris, la galerie des dinoïdes. Nous aimons aussi la section consacrée à la biodiversité, où nous pouvons passer des heures à ouvrir des tiroirs et à regarder des œufs, etc. Et bien sûr, les pierres précieuses. Ensuite, on se retrouve à l'étage à se promener dans de petits coins que l'on n'aurait pas prévu de visiter autrement. Je conseillerais donc à quelqu'un d'aller se perdre. Tournez à gauche plutôt qu'à droite. Lorsque j'y vais, je prévois parfois de me perdre.