Plus qu'un simple emploi

La relation de Meg Beckel avec le ROM a commencé des années avant qu'elle ne travaille ici - ou ailleurs, d'ailleurs.

Comme beaucoup d'autres bénévoles et employés du ROM, Meg a découvert le musée dès son enfance, lorsque sa mère les a inscrits, elle et son frère, au club du samedi matin du ROM. Les frères et sœurs prenaient le métro pour se rendre au centre-ville et montaient les marches de l'entrée principale pour pénétrer dans un monde de galeries passionnantes et de vastes collections.

"Il devait y avoir des adultes autour d'eux, mais je me souviens d'un sentiment de liberté totale", se souvient Meg. "J'adorais l'ancienne galerie des minéraux. Je peux encore presque imaginer les spécimens de mica étincelants, presque assez fins pour qu'on puisse voir à travers".

Le lien qui l'unissait au musée depuis sa plus tendre enfance s'est maintenu lorsque Meg a grandi. Dans la vingtaine, alors qu'elle travaillait dans une banque à un rythme effréné, elle trouvait souvent un peu de répit dans le calme de la salle des dinosaures et de son théâtre de fossiles. Bien que disparu depuis longtemps, le théâtre était toujours là lorsque Meg a commencé à travailler en tant que présidente et directrice générale de la Fondation ROM (aujourd'hui ROM Governors) en 1998. Elle a ensuite occupé le poste de directrice de l'exploitation du ROM de 1999 à 2007, supervisant les opérations pendant les années cruciales de la campagne Renaissance ROM.

C'est en entamant sa relation professionnelle avec le musée que Meg a appris qu'elle suivait les traces de sa mère. Il s'est avéré que Dorothy Beckel (née Brown), jeune étudiante en maîtrise, avait elle-même travaillé au ROM, s'occupant des puces, des tics et des poux dans le département d'entomologie. Se souvenant de sa mère et de son travail au musée, Meg s'exclame en riant : "brillante, cool et quel travail !" Néanmoins, ce poste a aidé Dorothy à financer ses études universitaires et l'a conduite sur la voie de sa future carrière de botaniste arctique.

"Même si c'est ma mère qui nous a envoyés au ROM lorsque nous étions enfants, je ne pense pas avoir connu son histoire au musée avant d'avoir commencé à y travailler moi-même", remarque Meg. "C'était un lien tellement incroyable pour moi, et je voulais l'honorer, l'honorer elle, et honorer ce lieu qui a joué un rôle si important à la fois dans mon enfance et dans ma vie d'adulte".

C'est ainsi qu'en quittant le ROM en 2007, Meg a décidé de faire un don planifié au musée. "J'ai eu 15 ans pour planifier mon don", explique Meg. "Je pensais qu'il s'agirait d'un legs, mais j'ai récemment réalisé que je ne voulais pas attendre aussi longtemps ! En réorientant ma prime de fin d'études et mes congés payés inutilisés de mon dernier emploi, j'ai pu me permettre d'avancer une partie de mon don beaucoup plus tôt et donc de faire la différence beaucoup plus tôt. C'est beaucoup plus amusant de voir mon don en action de mon vivant !

En prenant cet engagement, Meg a rejoint la Currelly Legacy Society, un groupe de donateurs visionnaires dont les dons planifiés garantissent l'avenir du musée pour les années à venir. Des événements exclusifs, des possibilités d'apprentissage tout au long de la vie et des incitations fiscales ne sont que quelques-uns des avantages dont ils bénéficient.

"Au-delà de mon amour personnel pour le ROM, je crois que les musées jouent un rôle important dans le tissu culturel et social de la société. Le ROM a la possibilité et l'obligation d'inspirer les Ontariens et les autres à comprendre et à respecter leur histoire culturelle et naturelle. La compréhension engendre le respect, le respect engendre la valeur et la valeur engendre le désir de conserver et de protéger", déclare Meg.

Elle espère également que son don contribuera à soutenir les soins des collections et les bonnes vieilles puces, tics et poux qui comptaient tant pour sa mère il y a tant d'années.

Pour en savoir plus sur la possibilité de faire un don planifié au ROM, contactez Janice Correa à l'adresse janicec@rom.on.ca.