Une relation enrichissante
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Une histoire inspirante
Dans la mosaïque multiculturelle canadienne, Jayshree Khimasia considère le ROM comme une institution vitale. Le musée l'a rapprochée de sa propre identité sud-asiatique et a nourri sa passion de toujours pour les textiles et la mode mondiale. C'est pourquoi elle a choisi de confier une partie de son héritage aux collections du musée.
Jayshree est arrivée au Canada il y a plus de 40 ans, et son histoire est typiquement canadienne. Elle est née et a grandi à Nairobi de parents indiens, dont elle a conservé la culture. Elle a fréquenté une école de mode et de design au Royaume-Uni, où sa passion pour les textiles a commencé à s'épanouir. Son lien avec son héritage indien s'est approfondi lors de sa première visite en Inde, au début de la vingtaine, et a stimulé son parcours artistique en collectant et en transformant des saris du monde entier.
"Dans le cadre d'un projet artistique, j'ai collecté de vieux saris dans toute l'Asie et l'Afrique et j'ai formé des femmes à les refaçonner pour en faire des vêtements entièrement nouveaux", explique Jayshree. "Mais certains étaient trop beaux, trop spéciaux pour être découpés, alors je les ai gardés".
Elle s'est finalement installée à Toronto avec sa jeune famille, emportant avec elle sa collection de saris qui ne cessait de s'agrandir.
À la fin des années 1990, l'homme d'affaires et philanthrope Christopher Ondaatje a mis au défi la communauté sud-asiatique de Toronto de collecter des fonds pour construire une galerie sud-asiatique permanente, en promettant de verser une somme équivalente à leur contribution. Jusqu'alors, la relation de Jayshree avec le ROM avait été occasionnelle, se limitant en grande partie à chaperonner les voyages scolaires de son fils et à le visiter sporadiquement. Mais elle et sa communauté se sont montrées à la hauteur de la situation et, aujourd'hui, elles partagent leur héritage culturel avec le public par l'intermédiaire de la Sir Christopher Ondaatje South Asian Gallery.
Depuis, l'affiliation de Jayshree au ROM n'a cessé de croître, que ce soit en tant qu'artiste, en tant que visiteur ou en tant que mécène. "En m'impliquant dans le musée, j'ai eu l'occasion de me rapprocher de mon propre patrimoine et de ma propre culture et d'en apprendre davantage à leur sujet", explique-t-elle.
C'est la réciprocité de cette relation qui a incité Jayshree à faire don d'une partie de sa précieuse collection de saris, tout en laissant certaines pièces dans son testament, à titre de don en nature à la collection de textiles du musée. "De nombreux saris sont uniques en leur genre", explique-t-elle. "Je voulais donner quelque chose de très précieux au musée, qui susciterait une plus grande appréciation de l'art indien, comme il l'a fait pour moi.
En offrant de futures possibilités d'exposition, de programmation et de recherche curatoriale, les saris de Jayshree aideront le ROM à partager des histoires de mode et de design contemporains de l'Inde et de la diaspora, tout en veillant à ce que son héritage se perpétue dans les futures générations de visiteurs du ROM qui bénéficieront de sa générosité.
Les dons en nature sont un moyen significatif et tangible de laisser un héritage et d'accroître la portée de la collection du ROM. Pour savoir comment vous pouvez soutenir le musée par un don, veuillez contacter Janice Correa à l'adresse janicec@rom.on.ca.