Comment sauver le monde
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Communiqué de presse
Une soirée gratuite de discussions et de débats animés par trois penseurs novateurs aura lieu le 19 mai.
Pour célébrer l'ouverture de la Galerie Schad de la biodiversité, la nouvelle galerie permanente du ROM consacrée à l'exploration et à la protection de la vie sur Terre, le Musée royal de l'Ontario (ROM) présente Comment sauver le monde, une soirée de discussion stimulante mettant en scène trois experts aux points de vue très différents. Les panélistes sont Thomas Homer-Dixon, universitaire, Gregg Easterbrook, journaliste, et Terry Anderson, directeur d'un groupe de réflexion économique. Le débat est animé par Mark Kingwell, philosophe et professeur à l'université de Toronto. Les sujets abordés comprennent l'état actuel de l'environnement et les meilleures pratiques et politiques pour protéger la Terre.
Cet événement gratuit aura lieu le mardi 19 mai, de 19 h à 20 h, dans la galerie Samuel Hall Currelly, au niveau 1. Veuillez entrer par l'entrée principale du musée, rue Bloor. Les places sont attribuées selon le principe du premier arrivé, premier servi. Pour plus d'informations, appelez le 416.586.5797 ou visitez le site www.rom.on.ca/programs.
MODÉRATEUR
Mark Kingwell
Mark Kingwell est professeur de philosophie à l'université de Toronto et rédacteur en chef du Harper's Magazine. Il est l'auteur de 11 ouvrages de théorie politique et culturelle, dont les best-sellers nationaux Better Living (1998), The World We Want (2000) et Concrete Reveries : Consciousness and the City (2008). Il a reçu le prix Spitz en théorie politique, les National Magazine Awards pour ses essais et ses chroniques, et a été Weissman Distinguished Visiting Professor of Humanities en 2002 à la City University of New York.
PANELISTES
Terry Anderson
Terry Anderson est le directeur exécutif du Property and Environment Research Center (PERC), un groupe de réflexion axé sur les solutions de marché aux problèmes environnementaux, situé à Bozeman, dans le Montana. Senior Fellow à la Hoover Institution de l'université de Stanford et professeur émérite à l'université d'État du Montana, ses travaux ont contribué à lancer l'idée d'un environnementalisme de libre marché et ont suscité un débat public sur l'équilibre entre les marchés et les pouvoirs publics dans la gestion des ressources naturelles.
Terry Anderson présente un argument de poids en faveur de l'environnementalisme de marché pour faire face à l'état actuel de la planète. Dans son récent ouvrage, Greener Than Thou : Are you Really an Environmentalist, il affirme que, pour reprendre les termes de l'écologiste Aldo Leopold, "la conservation se résumera en fin de compte à récompenser le propriétaire privé qui préserve l'intérêt public".
Gregg Easterbrook
Gregg Easterbrook est un journaliste et auteur américain qui écrit sur la politique, la société et l'environnement. Il collabore à The Atlantic Monthly, The New Republic et The Washington Monthly, est chercheur invité à la Brookings Institution et chroniqueur pour ESPN.com. Easterbrook a écrit plusieurs livres, dont le best-seller du New York Times, A Moment in Time : The coming age of environmental optimism (Un moment dans le temps : l'ère de l'optimisme environnemental). Son livre le plus récent est The Progress Paradox : How Life Gets Better While People Feel Worse (Le paradoxe du progrès : comment la vie s'améliore alors que les gens se sentent plus mal), publié par Random House en 2004.
Gregg Easterbrook affirme que presque tous les aspects de la vie occidentale se sont considérablement améliorés au cours du siècle dernier et que l'environnement n'est pas nécessairement la crise que certains croient qu'il est. Il soutient que l'optimisme, la gratitude et les actes de pardon non seulement rendent la vie moderne plus satisfaisante, mais qu'ils sont également dans notre intérêt puisqu'ils améliorent notre capacité collective à rendre le monde meilleur.
Thomas Homer-Dixon
Thomas Homer-Dixon est titulaire de la chaire d'innovation en gouvernance internationale (Centre for International Governance Innovation Chair of Global Systems) à la Balsillie School of International Affairs de l'université de Waterloo. Tad a récemment publié des ouvrages à succès, notamment The Upside of Down : Catastrophe, Creativity, and the Renewal of Civilization et The Ingenuity Gap (Le fossé de l'ingéniosité). Ses recherches portent actuellement sur les menaces qui pèsent sur la sécurité mondiale au XXIe siècle et sur la manière dont les sociétés s'adaptent à des changements économiques, écologiques et technologiques complexes.
Thomas Homer-Dixon affirme que les émissions de carbone d'origine humaine constituent un problème environnemental majeur. Nous dépendons de l'énergie du carbone pour alimenter nos économies et nos sociétés complexes et, dans le même temps, le carbone contribue fortement au changement climatique qui pourrait nuire à l'humanité dans les décennies à venir. Thomas Homer-Dixon estime que ces deux problèmes sociétaux et environnementaux monumentaux peuvent être résolus par l'adoption d'une tarification du carbone, qui stimulera une nouvelle réflexion et le développement de technologies innovantes telles que l'énergie propre à faible teneur en carbone.
GALERIE SCHAD DE LA BIODIVERSITÉ
Inaugurée au ROM le 16 mai 2009, la galerie Schad de la biodiversité est consacrée à l'exploration de la biodiversité de notre monde et des nombreux facteurs qui influent sur sa conservation et sa survie. Cette galerie innovante et interactive combine sept expériences d'écosystèmes, environ 2 500 spécimens et le studio des Earth Rangers avec des animaux ambassadeurs vivants pour transmettre un message important sur l'étonnante variété de la vie sur Terre, l'interconnexion de l'incroyable réseau de la nature et la capacité de chacun d'entre nous à prendre soin de l'environnement.