La Cité interdite : À la cour des empereurs de Chine
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La Cité interdite :
À la cour des empereurs de Chine
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La demeure des Fils du Ciel au ROM dès le 8 mars 2014
Toronto (Ontario), le 9 octobre – Le Musée royal de l’Ontario (ROM) a dévoilé cet après-midi les détails de la première nord-américaine de l’exposition La Cité interdite : À la cour des empereurs de Chine, qui sera présentée du samedi 8 mars au lundi 1er septembre 2014 dans le Hall d’exposition Garfield Weston au niveau B2 du Cristal Michael Lee-Chin. La Cité interdite est une présentation de la Fondation de la famille Robert H.N. Ho et son commanditaire principal est la Financière Manuvie. L’exposition est organisée par le ROM en collaboration avec le musée du Palais impérial de Beijing.
« Les visiteurs sont invités à effectuer un remarquable parcours qui les mènera au cœur même de la Cité interdite, jusque dans le cabinet d’études de l’empereur, où seuls quelques privilégiés étaient reçus, de dire Janet Carding, la directrice du ROM. Des artéfacts rarissimes provenant du musée du Palais impérial, auxquels s’ajouteront des objets des prestigieuses collections du ROM, nous racontent des histoires merveilleuses et nous présentent des personnages qui, des siècles durant, ont fait de la Cité interdite l’incontestable centre d’un immense empire. »
Le commissariat de l’exposition a été confié à Chen Shen, vice-président, Cultures du monde, et conservateur principal, chaire Mgr Bishop White en archéologie de l’Asie orientale. « Cette exposition permettra au public canadien d’admirer, pour la première fois, les chefs-d’œuvre cachés de la Cité interdite. Nous nous réjouissons de travailler de concert avec nos collègues du musée du Palais impérial pour proposer aux visiteurs des récits inédits de la vie dans la cour impériale de Chine. Le partenariat des deux institutions permettra aux visiteurs du ROM de découvrir de nombreux trésors de la Chine, dont certains n’ont jamais quitté le Palais impérial. Ces objets, d’apparat et d’usage courant, nous offrent une occasion unique d’enrichir notre connaissance des habitants retranchés derrière les remparts de la Cité interdite. »
Wen-chien Cheng, titulaire de la chaire Louise Hawley Stone en art de l’Extrême-Orient, et Sarah Fee, conservatrice des textiles et de la mode (hémisphère oriental) du ROM, travaillent en étroite collaboration avec M. Shen à titre de co-commissaires. En décembre 2012, les trois commissaires se sont rendus en Chine où ils ont passé une semaine dans les réserves du musée du Palais impérial afin de tirer de ses vastes collections des objets particulièrement beaux et révélateurs.
« En tant que sénateur représentant l’Ontario et fier Canadien d’origine chinoise, je suis ravi que des trésors inestimables représentant des centaines d’années d’histoire impériale soient présentés au ROM, déclare le sénateur Victor Oh. La Cité interdite est non seulement un témoignage éloquent des liens étroits unissant le Canada et la Chine, mais une manifestation de la richesse et de la diversité du patrimoine canadien. » Le sénateur Oh siège au Comité consultatif de La Cité interdite. Le Comité réunit des membres de tous les milieux, y compris des leaders de la communauté, qui font bénéficier le Musée de leur savoir en matière de contenu, de partenariat et de programmation.
« L’exposition La Cité interdite amènera les résidents et les visiteurs à une époque importante dans la grande histoire de la Chine – ici même en Ontario », affirme Dipika Damerla, adjointe parlementaire du ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport. Les expositions innovantes comme La Cité interdite célèbrent notre diversité, notre culture et encouragent les Ontariens à voir et à découvrir les nombreux trésors du monde tout près d’eux. »
« L’exposition La Cité interdite revêt une importance particulière pour nos deux pays, car 2014 marque l’Année culturelle de la Chine au Canada, déclare M. Fang Li, consul général de la République populaire de Chine à Toronto. L’exposition permettra aux Canadiens et aux Canadiennes d’approfondir leurs connaissances de la culture chinoise et de la vie au cœur du palais impérial. Nous appuyons le ROM sans réserve dans le cadre de cette initiative. »
Comme l’a ajouté Robert Y. C. Ho, président de la Fondation de la famille Robert H. N. Ho, « en prêtant vie à cette demeure impériale construite il y a 600 ans, l’exposition permettra au public canadien d’approfondir ses connaissances de la culture et de l’histoire de la Chine. Une solide programmation éducative vise à encourager les visiteurs, notamment les jeunes adultes et les étudiants, à explorer encore plus la question. Notre Fondation accorde une place de choix à l’aspect pédagogique des expositions auxquelles nous apportons notre soutien dans l’espoir d’élargir les horizons interculturels et de favoriser l’appréciation du riche patrimoine culturel de la Chine. »
« La Cité interdite se veut une célébration de la culture chinoise et de sa très longue histoire, déclare Nicole Boivin, vice-présidence principale et chef de la gestion de la marque et des communications de la Financière Manuvie. En tant qu’entreprise internationale, la Financière Manuvie a pour mandat d’appeler la participation des communautés où elle exerce ses activités, dans ce cas-ci la Chine où elle est établie depuis 1897. Notre partenariat avec le ROM pour cette exposition hors du commun nous permet de souligner les échanges culturels entre la Chine et le Canada en 2014 et de commémorer le centenaire du Musée. »
LA CITÉ INTERDITE
La construction du palais impérial, surnommé la Cité interdite, est entreprise sous les Ming (1368-1644) et s’achève sous les Qing (1644-1911). Réservé au seul usage de l’empereur, de sa famille et de ses milliers de serviteurs, il compte plus de 90 complexes architecturaux, quelque 980 bâtiments et plus de 8700 pièces. En 1925, un an après l’exil de Puyi, le dernier empereur, le complexe palatial est transformé en musée. Situé au cœur de Beijing, l’immense complexe d’une superficie de quelque 727 000 m2 loge la plus importante collection impériale de peintures, de céramiques et d’objets d’art de la Chine. En 1961, le Conseil d’État de la Chine le désigne site patrimonial culturel à protection prioritaire. En 1987, la Cité interdite est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Palais impérial compte aujourd’hui parmi les plus grands musées du monde.
L’EXPOSITION
Demeure des empereurs, cité interdite pour leurs sujets, la cité impériale et les récits des derniers empereurs de Chine alimentent l’imaginaire collectif depuis des siècles. La scénographie permettra au public d’apprécier la vie dans cette mystérieuse enclave – le plus grand palais impérial du monde – regorgeant de pavillons, de salles, de cours, de terrasses et de toits. Il découvrira, avant même d’entrer dans la salle d’exposition, une maquette du complexe architectural de la demeure terrestre des Fils du Ciel. Symbole de pouvoir et de prestige, la Cité interdite cache derrière ses remparts un complexe palatial à l’opulence hors du commun. Le parcours de l’exposition débute à l’extérieur de la Cité interdite et se poursuit dans les appartements privés de la famille impériale et de ses serviteurs. La vie des empereurs, de leurs épouses, des fonctionnaires, des concubines et des eunuques (les seuls autorisés à vivre avec les empereurs et leurs femmes) nous est révélée à travers des comptes rendus officiels et des objets précieux de la vie de tous les jours.
La première section « Aux portes de la Cité interdite » situe ce lieu fascinant dans son contexte. La section principale de l’exposition, « Au cœur de la Cité interdite », est consacrée à l’administration de l’Empire, aux campagnes militaires, aux arts et au quotidien des empereurs et de leurs proches. Le visiteur circule dans la Cour extérieure, où l’empereur reçoit ses invités et exerce toute sa puissance, et dans la Cour intérieure, univers féminin où seuls l’empereur et ses eunuques vivent aussi. Il est également convié dans les appartements réservés à l’empereur. La narration de la vie au palais impérial s’articule autour des inestimables objets réunis dans l’exposition et, en particulier, de l’histoire de quelques personnages clés, notamment les empereurs Yongzheng et Qianlong et l’impératrice douairière Ci Xi ainsi qu’une concubine, un eunuque et un enfant.
La dernière section, « La disparition de la Cité interdite », raconte la fin de la résidence impériale à la suite du déclin de l’Empire et de la dernière dynastie, le sort réservé à ses précieux artéfacts et la transformation de la Cité interdite en musée. Ici, le faste et l’opulence des goûts des empereurs chinois s’opposent aux circonstances bouleversantes du départ du dernier empereur. Jadis réservée aux Fils du Ciel, la Cité interdite est aujourd’hui ouverte au grand public. Le public quitte l’exposition avec une meilleure appréciation de la cité impériale et de sa longue histoire.
La Cité interdite trouve son origine dans les riches collections et le vaste fonds d’archives du musée du Palais impérial. De fascinantes productions audiovisuelles conçues par le ROM font revivre la remarquable histoire de la Cité interdite. L’exposition s’accompagne d’une programmation qui saura plaire aux spécialistes, aux adultes et aux familles.
LES OBJETS
Le musée du Palais impérial de Beijing est représenté par environ 250 objets – textiles, calligraphies, peintures, livres, documents officiels, céramiques, orfèvrerie, jades, émaux, laques et meubles –, dont un grand nombre des trésors nationaux montrés pour la première fois en Amérique du Nord. Figurent également quelque 80 artéfacts qui n’ont jamais quitté la Cité interdite. Parmi les fleurons de l’exposition, citons un majestueux trône impérial laqué avec incrustations de jade et d’ivoire (1736‑1795), symbole d’autorité suprême. Les visiteurs pourront admirer une tasse en porcelaine (1464-1487) ornée de charmants motifs de poulets qui a été conçue par l’Empereur Chenghua pour sa mère, qui adorait les objets délicats. Seules deux tasses de ce type sont conservées dans la collection du musée du Palais impérial. La robe de cérémonie en lourde soie jaune brodée que portait l’Empereur Tongzhi lors de son intronisation en 1862 à l’âge de six ans est aussi présentée dans l’exposition. Aux objets inestimables du musée du Palais impérial viendront s’ajouter de remarquables artéfacts des collections d’art chinois du ROM connues dans le monde entier. Les textiles et les œuvres sur papier étant très sensibles à la lumière, de nombreux objets seront remplacés au milieu de l’exposition.
LE MUSÉE DU PALAIS IMPÉRIAL
Aménagé dans la Cité interdite (ancien palais des Ming et des Qing), le musée du Palais impérial a ouvert ses portes en 1925, un an après le bannissement de Puyi, le dernier empereur. Le musée abrite plus de 1,5 million d’objets d’art représentant 5000 ans d’histoire de la Chine, et plus particulièrement des œuvres et des artéfacts de la cour impériale des Qing. Il compte aujourd’hui parmi les musées les plus importants et les plus fréquentés du monde. Le 2 octobre 2013, quelque 175 000 visiteurs ont franchi les portes du musée du Palais impérial.
LES CENTRES DE DÉCOUVERTE DU ROM
Soucieux de favoriser l’accès à ses importantes collections et au savoir de ses conservateurs, le ROM a mis sur pied huit centres spécialisés : Arts et cultures du monde, Biodiversité, Canada, Culture contemporaine, Cultures anciennes, Terre et espace, Fossiles et évolution, Textiles et mode. Chaque centre de découverte est conçu pour encourager les visiteurs à explorer ses champs d’intérêt. Les thèmes, le contenu et les objets de l’exposition La Cité interdite se rapportent à trois centres en particulier : Cultures anciennes, Textiles et mode, et Arts et cultures du monde. Le public peut s’attendre à y trouver à une programmation et des activités impressionnantes qui enrichir sa visite de l’exposition.
La Cité interdite est organisée par le musée du Palais impérial et le Musée royal de l’Ontario.
Une présentation de
Commanditaire
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Le Musée royal de l’Ontario est un organisme du gouvernement de l’Ontario. Ouvert en 1914, le plus grand musée du Canada consacré à la fois à l’histoire naturelle et aux cultures du monde possède plus de six millions d’objets et abrite des galeries portant sur les arts, l’archéologie et les sciences naturelles. Le ROM est le plus important centre de recherche sur le terrain au Canada et un chef de file dans plusieurs secteurs : biodiversité, paléontologie, sciences de la Terre, archéologie, ethnologie et culture visuelle, aspirant à enrichir notre connaissance des mondes naturel et culturel en constante évolution.
Pour obtenir des renseignements 24 h sur 24, en français et en anglais, veuillez composer le 416.586.8000 ou visiter le site Web du ROM à www.rom.on.ca/fr. Billetterie électronique www.rom.on.ca