Le ROM accueille une grande exposition d’art contemporain sur l’œuvre du célèbre artiste éthiopien Elias Sime
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Elias Sime : Sur la corde raide réunit, en première canadienne, 24 magnifiques œuvres
TORONTO, le 28 janvier 2021 – Au printemps, les visiteurs du Musée royal de l’Ontario (ROM) plongeront dans l’univers d’Elias Sime et découvriront la poésie visuelle de cet artiste éthiopien contemporain. L’exposition, la première d’envergure à lui être consacrée au Canada, réunit des œuvres grand format qui soulèvent d’importantes questions sur les relations humaines, la durabilité de l’environnement et les tensions entre la nature et la technologie. Elias Sime : Sur la corde raide sera à l’affiche du 3 avril au 4 juillet 2021.
« Riches et empreintes d’un lyrisme profond, les œuvres d’Elias Sime suscitent l’intérêt à travers le monde, affirme Josh Basseches, directeur général du ROM. Découvrir l’art de Sime nous fait découvrir la beauté sublime et l’intensité des liens ténus que nous entretenons avec le monde naturel. Alors que nous faisons face aux vastes changements entrainés par une croissance technologique effrénée, Sime nous invite à réfléchir au sens même de l’être humain à l’ère numérique. Le ROM est ravi d’accueillir cette première rétrospective de l’œuvre admirable de cet artiste de renommée internationale. »
L’exposition réunit 24 œuvres de formats divers de la série Sur la corde raide que Sime a entreprise depuis une dizaine d’années. Réalisées à partir d’objets trouvés (fils, boutons, déchets électroniques), les œuvres témoignent de l’équilibre précaire qui existe entre les innovations technologiques et la destruction de l’environnement. L’œuvre intitulée Sur la corde raide : En boîtes (2017), acquise par le ROM en 2018, figure également dans l’exposition.
« Nous sommes ravis d’avoir la possibilité de présenter les œuvres d’Elias Sime à Toronto. Il faut les apprécier de visu pour saisir le génie de la série Sur la corde raide. J’aime le fait que pour bien « comprendre » les compositions, il faut les côtoyer et s’y attarder, précise Silvia Forni, conservatrice principale des arts et cultures de l’Afrique dans sa totalité et commissaire de l’exposition torontoise. De loin, on dirait des peintures grand format mais, de près, elles racontent des histoires d’une grande complexité. Sime exploite habilement le vert éclatant des cartes mères et les couleurs des fils téléphoniques, mais la composition ne dépend pas seulement des couleurs. La matérialité des objets de tous les jours et des composants électroniques, qui ont appartenu à des gens, qui ont été touchés, témoignent de l’ingéniosité et des désirs humains. Tout cela suggère différents niveaux de signification et nous invite à aborder l’œuvre sous différents angles et perspectives. »
Les références visuelles et les influences de Sime sont variées. De la touche des peintres impressionnistes au logo de Twitter, de la photographie topographique à la botanique, toutes les sources sont matière à interprétation. Ces thèmes divergents empruntent au riche vocabulaire et à l’histoire des formes naturelles et créées, parmi lesquelles une sélection de ses premières toiles brodées rehaussées de capsules de bouteille, de boutons et d’autres objets trouvés, qui ont joué un rôle déterminant dans le développement de l’artiste.
« Tous les éléments que j’utilise racontent des histoires et chaque matériau se compare à un roman. Ce sont les histoires qui me touchent. Dans ce monde technologique en constante évolution, les fils électriques sont nos veines, nos vaisseaux sanguins. C’est par eux que nous tissons des liens, même s’ils semblent coupés de l’humanité », affirme Elias Sime.
Cofondateur du musée ZOMA d’Addis-Abeba, l’unique musée d’art contemporain de la capitale éthiopienne, et lauréat du Prix d’art africain 2019 du National Museum of African Art du Smithsonian, Sime est connu à l’international pour ses compositions qui nous interrogent sur les rapports que nous entretenons les uns avec les autres et avec la nature. Il a récemment réalisé des œuvres sur commande pour le Smithsonian et le siège social de Facebook à Menlo Park conçu par Frank Gehry. Elias Sime est représenté dans de nombreuses collections publiques et privées, dont celles du Metropolitan Museum of Art et du Detroit Institute of Arts.
L'exposition Elias Sime : Sur la corde raide est organisée par le Ruth and Elmer Wellin Museum of Art du Hamilton College à Clinton (New York).
Présentée dans la Galerie Roloff Beny (niveau 4), l’exposition Elias Sime : Sur la corde raide est comprise dans le droit d’entrée au Musée. Les membres du ROM bénéficient d’un accès gratuit et illimité au Musée et de privilèges exclusifs. Pour plus de détails, cliquez ici.
Conformément aux directives du médecin hygiéniste en chef de l'Ontario, le ROM est temporairement fermé. Notre priorité est la santé et la sécurité de nos visiteurs, de notre personnel et de nos bénévoles. Nous continuerons de suivre les recommandations des autorités de la santé publique. Le Musée rouvrira ses portes au public dès que la situation nous permettra de le faire en toute sécurité.
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Renseignements :
Anne Vranic
avranic@rom.on.ca
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LE ROM
Ouvert en 1914, le Musée royal de l'Ontario fait connaître les arts, la culture et la nature du monde entier au fil des siècles. Le ROM, l’une des 10 institutions culturelles les plus réputées d’Amérique du Nord, est aussi le musée le plus important et le plus complet au Canada. Ses collections de classe mondiale réunissent plus de treize millions d’objets d’art et de spécimens naturels dans 40 galeries et salles d’exposition. Principal centre de recherche sur le terrain au pays et chef de file mondial pour ses découvertes originales, le ROM joue un rôle essentiel dans notre appréciation des arts, de la culture et de la nature. Le Musée, qui allie l’architecture de l’édifice historique et le style contemporain du Cristal Michael Lee-Chin créé par le Studio Daniel Libeskind, constitue à la fois un site d’intérêt national et une destination culturelle dynamique en plein centre de Toronto dont tous et toutes peuvent profiter.