Les premières machines à écrire

Musée royal de l'Ontario Michael Lee-Chin Crystal. Entrée de la rue Bloor.

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Communiqué de presse

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Les premières machines à écrire du monde ont révolutionné les communications modernes.

À partir du 7 juillet 2007, le Musée royal de l'Ontario (ROM) présente une exposition fascinante de 20 machines à écrire anciennes datant du tout début de leur histoire, dans les années 1880 et 1890. Early Typewriters présente la collection renommée du Torontois Martin Howard, la plus importante du genre au Canada. Ces exemples fascinants des premières technologies de communication modernes seront exposés dans l'aile Hilary et Galen Weston, niveau 2, jusqu'au 29 juin 2008.

"Le ROM est heureux de collaborer avec M. Howard pour réaliser cette exposition", a déclaré William Thorsell, directeur et chef de la direction du ROM. "Ces machines représentent l'évolution constante des communications personnelles et offrent une rétrospective intéressante sur la façon dont nous sommes arrivés aux outils d'écriture que nous utilisons aujourd'hui".

L'expositionEarly Typewriters présente une variété des plus anciennes machines à écrire du monde, mettant en évidence leur sophistication, leur diversité et leur évolution au fil du temps. Des en-têtes de lettres, des publicités et des photographies d'époque aideront également à replacer les machines à écrire et le monde dans lequel elles étaient utilisées dans leur contexte. L'une des machines présentées est la rare Columbia 2 - Index, fabriquée en 1885, qui est l'une des 50 machines connues à ce jour. La Crandall, New Model, produite en 1886 par la Crandall Machine Company (Croton, New York), est également à l'honneur. Cette machine à écrire au design victorien est décorée de roses peintes à la main et d'incrustations de nacre.

L'avènement de la machine à écrire visait à résoudre le problème des méthodes de communication rapides et précises pour les entreprises en expansion à la fin du XIXe siècle. La diversité de leurs conceptions et de leurs mécanismes témoigne des nombreuses techniques ingénieuses mises au point par les ingénieurs en mécanique pour taper les lettres sur le papier. Le prix élevé des premières machines à écrire explique également cette diversité de style. Au début des années 1880, il existait certes des modèles dotés d'un clavier complet, mais ils pouvaient coûter jusqu'à 100 dollars l'unité, ce qui n'était pas négligeable si l'on considère qu'une voiture à cheval coûtait entre 40 et 70 dollars. Pour faire baisser les prix, les entreprises ont été contraintes de créer des machines à écrire innovantes comportant moins de pièces mobiles, appelées machines à écrire "à index", dont le prix unitaire ne dépassait pas 5 dollars. L'une de ces expériences a donné naissance à la première machine à écrire européenne, la Hammonia, produite par Guhl & Harbeck de Hambourg, en Allemagne, en 1884. Le mécanisme utilise une longue lame de laiton dont les caractères sont découpés sur le bord inférieur. Pour taper, on soulève la lame et on la déplace d'avant en arrière pour sélectionner un caractère. Le résultat ressemble beaucoup plus à un coupe-fromage qu'à une machine à écrire !

L'exposition permet également d'expliquer pourquoi les machines à écrire ont évolué vers le clavier moderne ou QWERTY utilisé aujourd'hui (ainsi nommé en raison de la position des six premières lettres en haut à gauche du clavier). Cette disposition des touches est apparue pour la première fois sur la machine à écrire produite par Remington en 1873. Les lettres n'étaient pas placées dans l'ordre alphabétique afin d'éviter que les barres de caractères adjacentes ne se heurtent lors de la frappe. Cette disposition s'est répandue et le clavier moderne est né.

Le prêteur deEarly Typewriters, Martin Howard, est né à Durham, en Angleterre, en 1959. Il a hérité son amour de la collection de son père, également passionné, qui possède une vaste collection d'objets mécaniques anciens tels que des barattes à beurre, des semoirs et des instruments médicaux. Martin a acheté sa première machine à écrire d'époque en 1989, un modèle Caligraph du début des années 1880. Depuis, Martin s'est donné beaucoup de mal pour constituer sa collection de 75 pièces, écumant les marchés aux puces, les magasins d'antiquités et suivant des pistes à travers l'Amérique du Nord pour trouver les exemples les plus rares et les plus beaux.

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