La guéniza
Lieu de mémoire
Date
Emplacement
À propos
Présentée dans le cadre de la Semaine de sensibilisation à l’Holocauste, La guéniza est l’œuvre de l’auteure et artiste torontoise Bernice Eisenstein.
Le terme guéniza/géniza/génizah, tiré de la racine hébraïque g-n-z, signifiait à l’origine « cacher » ou « entreposer ». C’est un lieu de dépôt, ce qui y repose et s’accumule est également un fonds d’archives mnésiques et temporelles qui abritent la mémoire des temps passés, la mémoire collective. Traditionnellement, la guéniza logeait les textes sacrés hébraïques altérés par le temps, car il est interdit de se débarrasser des écrits mentionnant le nom de Dieu, y compris les lettres et contrats invoquant son nom. La guéniza se trouvait surtout dans les greniers des synagogues, mais aussi à l’intérieur des murs ou enfouie dans le sol. Elle était périodiquement vidée de son contenu, qui était alors enterré dans un cimetière où il se décomposait naturellement avec le temps.
Cette installation contextuelle explore les nombreux rouages de la mémoire et où elle repose à travers le prisme de la guéniza – dépôt de ce qui est caché pour être redécouvert et, partant, préservé et protégé.
Se prêtant à de multiples interprétations, les tableaux et la vitrine d’objets trouvés et fabriqués par Bernice Eisenstein nous incitent à examiner nos propres lieux de mémoire. Ces objets sont associés au thème de la mémoire – ce qui est caché et découvert, ce qui est conservé et entreposé.
Galerie 1
En savoir plus
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