Le premier coup de pinceau
Paul Kane et la réflectographie à l’infrarouge
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À propos
Au milieu du XIXe siècle, l’artiste canadien Paul Kane (1810-1871) a réalisé plusieurs esquisses des Autochtones et des paysages qu’il a vus lors de son voyage entre Toronto et l’océan Pacifique. À son retour, il a peint en studio une série d’huiles s’en inspirant, celles qui passeraient à la postérité.
En étudiant une huile à la lumière des esquisses de l’artiste, on peut voir à quel point sa vision finale reflète ses premières observations. Le produit fini est la dernière étape d’un processus pouvant comporter plusieurs retouches. En les révélant, on comprend mieux l’élaboration de la toile et les hésitations de l’artiste au niveau de la composition. C’est à cette fin que nous avons examiné les peintures de Paul Kane à la réflectographie à l’infrarouge (les rayons infrarouges remplaçant la lumière visible), procédé qui révèle les premières esquisses du peintre et les dessins sous-jacents.
Ce projet de recherche nous a permis de vous proposer, pendant une année entière, une série de rotations où vous pouvez admirer à la fois les toiles et les images à l’infrarouge, et analyser ainsi leur évolution. Cette exposition s’accompagne d’un catalogue, The First Brush: Paul Kane and Infrared Reflectography, une publication du Musée royal de l’Ontario.
Partenaires et sponsors
Une collaboration avec George Bevan, Ian Longo et Michael Fergusson, Département d’études classiques, Université Queen’s, Kingston